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Archive : dimanche 12 août 2018

2-Tvivlar ou Lita ?, L'Erev, Les apartés d'En Quoi Tu Crois Commentaires fermés sur Comment placer l’inquiétude ?

Les apartés d’En Quoi Tu Crois – vol. II

art.6

Comment placer l’inquiétude ?

-Tvivlar ou lita ? ; l’erev ; confusions et éclaircissements ; acteur, affect

On perçoit que les deux moments d’altruisme des végétaux sont des moments de réserve

  • le premier en laissant passer les plantes vivaces permet de structurer sur les besoins environnementaux l’eu – génétique et donc la phylogénétique, terme du classement de l’ensemble des mondes du vivant ;
  • Le second de conserver les traces du passé. l’expansion et la dispersion sont comme « changer de muret ». Les végétaux ont donc conscience de laisser une part du passé et de s’y ajouter, cette part de passé pouvant lui permettre de réintégrer l’environnemental : il s’agit d’archives vivantes. On perçoit bien que la stratégie de demeurer ou de changer d’environnemental va utiliser ces réserves.

Si nous essayions de traduire les comportements en trois grands ensembles :
vegge-vegge, vego-an et veggé-an ?

Que penser de l’hippocampe feuillu,
de la famille des syngnathes de caractéristique arboricole ?

Si l’on essayait de classer les « expansionnistes » du type végétal en vegge – vegge et les concentriques du monde animal en vego-an, l’hyppocampe feuillu ferait-il parti du type « veggé-an » ?

Si nous prenons l’exemple du « phycodurus eques », la parité permettant aux papas de prendre un congé parental devient fondamentale.

Le mâle s’occupe des œufs qui sont instillés par la femelle. Le système n’est pas tout à fait celui du pistil mais les œufs s’accrochent à une plaque incubatrice qui fournit de l’oxygène. A la fin de la période, le mâle agite sa queue comme la plante souhaite que l’on secoue les fruits pour disperser les graines.

Dans le monde animal classique, l’idée est plutôt de concentrer un ensemble d’options sur un territoire déterminé et sur des comportements sociaux circonscrits : l’animal chasse ou cueille les végétaux nécessaires à son alimentation, préserve son territoire ou le rejoint, et, dans la formation de sa paire, cherche à créer des similitudes. Au lieu de percevoir l’extension il va plutôt percevoir la communion. La femelle va suivre le plus rayonnant et le mâle, les conditions « de plus de temps ».

Que dire du monde humain ?

Cependant, le monde animal avant et lors des danses et des chants des ruts, traduit une inquiétude.

La restriction environnementale crée des conditions d’intériorisation. Si la plante peut afficher sa stratégie de vécu et de vie prolongée par le passé et l’à venir, (cf le dernier article sur la bonnotte de Noirmoutier(s)) et sans doute une mémoire continue, la mesure des conditions de réminiscences animales et humaines semble introduire des omissions sinon l’oubli.

Dans une vidéo, on perçoit que Cruella D’enfer se met en colère parce que l’on risque « de noyer ou d’étrangler » les dalmatiens. Cependant elle n’a pas perçu que les écorcher ne va pas : il y a un manque de formation certain.

Ensuite, elle va laisser les chauffeurs se débrouiller avec d’autres animaux : elle abandonne (« cancel » en anglais) pour les retrouver à un moment précis mais le cœur n’y est plus. Tout le comportement humain est de s’inquiéter sur la part de renoncement nécessaire.

Le fait de prolonger l’histoire crée une aura sur Cruella : ayant appris elle peut enseigner.

Le comportement de départ est en effet à mi-chemin de vegge-vegge et de vego-an : il faut bien écorcher les fruits pour disperser les graines. Prendre le fruits avant maturité est « normal ».

Le pigeon : inquiétudes pour conserver l’autre fidèle ?

 

La monogamie

Le pigeon a un comportement ressemblant à celui des humains dans sa relation de couple. Il est fidèle (en général) et monogame.

Le pigeon monogame est aussi proche des végétaux du fait de son habitat dans les arbres ; Pour les plantes qui mettent le pollen et les ovules en paires par le pistil, la monogamie du pigeon est assez représentative.

On perçoit que le mâle prépare et la femelle s’installe. La phase du nid par la femelle est donc essentielle pour que cette dernière revienne au nid.

C’est le mâle qui va chercher les matériaux de nidification (brindilles, paille et brins d’herbe) et c’est la femelle qui construit le nid. La durée d’incubation est de 17 à 19 jours et est assurée par la femelle principalement, bien que le mâle assure la relève de temps en temps.

Dans la mesure où elle devient « libérée » tout en demeurant monogame, la relation du pigeon peut tourner à l’inquiétude.

Si le mâle ne perçoit pas assez la femelle sur le nid ou encore si le femelle n’a pas assez pris en charge ce dernier, il va la rechercher.

Si l’âge des deux conjoints accuse une différence importante, ou si le mâle n’a pas assez eu de possibilités de cycles de danses démonstratives auprès de plusieurs femelles, la femelle continue sa recherche.

La parade nuptiale : Tout commence par le temps d’activité :

Le pigeon va chercher à piquer le sol pour prendre les cailloux ou des graines pour une femelle. La femelle va le percevoir et suivre le plus rayonnant soit celui qui lui semble la guider le mieux. La paire cherchera ensuite le temps le plus long : pour l’un de cueillette et pour l’autre de suivi.

Pour les tourterelles, le mâle compose le nid dans les arbres.

Comme chez tous les oiseaux, la reproduction commence par une longue phase de séduction : la parade nuptiale. Il faut que la femelle perçoive le mâle « sur grand écran », les perceptions rivées sur lui. Plumage coloré et aéré (comme pour les humains qui « gonflent » leurs cheveux) ainsi que spécifique ( grande plume relevée sur le crâne et tâche colorée).

Toujours comme les humains, les danses et les chants sont plus ou moins élaborés. Même s’il s’agit de sorties conventionnelles, le comportement des adolescents aux bals de fin d’année devrait correspondre à un mimétisme de cet ensemble événementiel.

La femelle séduite choisit son partenaire en lui délivrant de petits « bisous » dans le cou.

La parade aérienne des pigeons ramiers est proche de celle des autres membres de la famille des Colombidés et se déroule en trois phases :

le mâle vole à partir du sol lentement sur 20 à 30 mètres de hauteurs. Il semble s’arrêter puis bascule en battant très rapidement des ailes pour laisser entendre des claquements très caractéristiques. Enfin, il redescend de 7 à 8 mètres, ailes à l’horizontale et queue, le tout bien étalé.

Ce cycle peut être renouvelé jusqu’à 5 fois avant que les oiseaux ne se décident à se poser : la traduction en est-elle « est-ce assez ? »

Les notions d’amour et d’inquiétude sont propices aux citations :

Il y a plus de 20 citations accessibles … et des chansons :

Et je me demande

Où et avec qui tu m’aimes

On pourrait se méprendre

Dis-moi où et avec qui tu m’aimes

Est ce que ça ressemble

A de l’amour dis moi

Si j’accepte…

Paroles de la chanson Où et avec qui tu m’aimes par Pascal Obispo

Auteurs: Didier Golemanas

Compositeurs: Pascal Obispo

Editeurs: Emi Music Publishing France,Atletico Music