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Archive : samedi 5 novembre 2011

Les apartés d'En Quoi Tu Crois, Traduction Commentaires fermés sur 14- Entre briller et garder, naître au pouvoir

Ah, karma ! Mot lourd de sens quelle que soit la religion, la lutte, le sacrifice tout est contenu dans ce mot à la fois d’arrière gorge et de bout des lèvres.

Il peut évoquer le plaisir, la luxure mais aussi la recherche d’une transcendance. C’est la façon d’appréhender les choses qui va orienter la loi des actions – réactions.
Toute ouverture sur le monde demande une activité où création se mêle à amélioration et réparation.
Tous les procédés qui en découlent, « l’innovation » par exemple demandent un inter – échange dont l’argent et la communication sont les principaux moteurs.
C’est ainsi que se montent les chaînes de production et que se recherchent les associations.
Dans ce système qui peut être très élitiste et réservé, il n’y a pas encore de prise de pouvoir..
Bertrand de Jouvenel indique que le pouvoir correspond à la liberté et la légalité. Nous exerçons une liberté d’actions tous azimuts qui peut rester sans suite. Tout progrès contient une part de superflu qui est abandonné au fur et à mesure que l’échange se construit.
De l’ouverture émerge un recentrage sur des projets. La réalisation de ces derniers nécessite une discipline encadrée par le droit.
Celui qui va exercer le pouvoir après avoir gagné le droit d’exposer des idées, sera « admis » sur la sécurité qu’il donne à la conquête par chacun d’une part de liberté supplémentaire et sur la possibilité de sa conservation en toute légalité.
Le processus de détention du pouvoir va passer par une sorte d’initiation grand format. C’est en acceptant le maître que le disciple avance sur sa voie.
Tout pouvoir demande ainsi d’instaurer une capacité de plus, l’objectif étant s’assurer les ouvertures à venir. Or, le moment où le détenteur du pouvoir peut revenir à un plus de stabilité permettant l’ouverture pour les autres est un de ses propres départs acquis sous l’œil vigilant de ses prédécesseurs.
Ce n’est sans doute pas l’instant dans lequel il s’est vraiment perçu comme pouvant maîtriser et coordonner les choses.
Lui aussi entre dans la discipline du pouvoir de ceux qui lui ont permis sa conquête et vont l’intégrer dans le « dharma ».
Bien des moments lui seront difficiles, mais comme le dit la chanson « Demain comme la veille » :
« c’est mon sort
« C’est ainsi
« C’est ma vie, mon décor »
(interprété par Nuno Resende (Auteur : Lorain/ compositeur : Obispo),
existence en parallèle de « derrière les persiennes », « Las Vagas » , « où est l’élue ? ». (chansons de Pascal Obispo)
La danse est un art qui semble associé à ce processus.
Savez – vous qu’il y a plus de 16 disciplines en danse ? Voilà de quoi ouvrir et permettre à chacun de trouver l’expression qui lui convient !
La structure d’un corps de ballet contient des solistes, le danseur étoile, les premiers danseurs et le coryphée, le chef des chœurs qui rejoint ensuite les chanteurs. Ces derniers sont « sujet » quand ils interprètent des rôles de solistes à l’importance grandissante.
Ils sont mis en valeur par les autres danseurs de la troupe. Ils « gagnent » ainsi le public et lui offre une autre forme de communication.
Cependant, hors de la scène, ils doivent se repositionner. Ils n’ont pas de rôles de pouvoir à proprement parlé. Il leur faut suivre « le maître » du corps de ballet.
Durant les répétitions, ils devront trier les recherches d’expressions, se recentrer en repartant de la démonstration du « maître ».
C’est le spectacle « bouclé » après divers enrichissements sur cette dernière qui témoigne de l’exercice du pouvoir par le maître de ballet, qui en est le pilote tout autant qu’il est le gardien des principes.
La perception de la contrainte inhérente au pouvoir n’est pas simplement une idée dans la danse.
Au – delà du processus externe du spectacle, le pouvoir va s’exercer sur le corps soumis à la rigueur et à la discipline. Force, équilibre, souplesse et grâce vont être développés tandis que le mouvement nécessite des formes rondes en boucle.
…. Je commence à saisir ce que Caïn a loupé dans l’abandon de son frère dans es sables mouvants par sa réponse à D’ : « suis – je le gardien de mon frère ? ». Moïse a répondu « oui » pour lui …

En Quoi Tu Crois

 

 

basilic

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Publiée par En Quoi Tu Crois sur Samedi 5 novembre 2011