Loading images...

Archive : structures

Sport et développement durable : entre kit institutionnel et package en réalité physique et socio – économique

Les apartés d’En Quoi Tu Crois – vol. II

art.3

 

Sport et développement durable :

entre kit institutionnel

et package en réalité physique et socio – économique

2-tvivlar ou lita ; traduction ; tags : confusions et éclaircissements, organisation, structures

 

 

z’avez vu : deux internautes veulent réconcilier les Belges et le Français avec des Hashtags. En effet, une semaine après la victoire des Bleus à la coupe du Monde 2018 de football, les Diables rouges sont toujours malmenés, pour s’être montrés mauvais perdants.

Ceci redonne au Sport sa vertu pacifique, alors que le développement durable l’a choisi comme emblème.

I – Développement durable et habitus : voyage et sédentarisation

Le voyage est-il un révélateur  de nos personnalités entremêlées ?

On peut toujours le faire par la musique . La chanson J’ai besoin de rêver le confirme :

Je peux encore fermer les yeux

M’attendre à rien, m’attendre à tout

Me laisser faire par la musique

Qui peut m’emmener n’importe où

J’ai besoin de rêver

Comme tout le monde

Besoin de m’inventer

….

Auteurs: Lionel Florence

Compositeurs: Pascal Obispo

Editeurs: Atletico Musi

Le rêve devrait être idyllique mais le cauchemar est son transverse.

Par exemple, la série Soda a permis un film sur « le rêve américain » des ados : un voyage aux États Unis. Tout va de guingois dans le monde sédentaire : la maman veut construire une maison mais le rêve demande un financement disproportionné, le papa a abandonné ses rêves de chanteurs et les résultats du bac ne sont pas à la mesure de l’attendu.

L’ensemble des épisodes sont sur l’idée des étapes intermédiaires : le « pas bien connecté ».

Les premières idées paraissent saugrenues. Il y en a qui se réalisent.

Les ados ont connaissance d’un concours télévisé dont le prix est un voyage aux USA pour l’équipe gagnante. La 1ère idée est de dévaliser les endroits où se trouvent les hamburgers dont les boîtes peuvent contenir le billet. Heureusement, quelqu’un de l’entourage trouve le billet. Le père marche à fond dans le rêve et amène les ados en Belgique. Il y retrouve son ancien associé musicien devenu producteur. Tous les rêves s’emmêlent.

Tout comme pour la coupe du monde, la finale oppose Français et Belges.

Les autres personnalités ressortent : qui savait que la maman pouvait devenir l’animatrice de Pyramide et le papa conserver son succès de chanteur ? La vie quotidienne se fige autour de la sophrologie et de la banque.

Autre exemple, dans un des épisodes de « ce que j’aime chez toi », les deux sœurs sont contraintes de retarder leur retour alors que l’une d’elle doit se marier.Elles prennent un cheval, le perdent en route, mettent plus de temps que leurs amies à arriver ; quand même.

A chaque fois, qu’un « voyage » devient un symbole, les choses apparaissent « hors du temps »

La chanson « nouveau voyage » nous dit :

Tout finit par se dire

Tout finit par se faire

Tout finit par faire tourner une autre page

Tout finit par s’enfuir

Tout finit par des rêves

Tout s’achève pour commencer un autre voyage

…..

Mais rien n’est plus beau…

C’est la vie…

Pascal Obispo

Si le voyage est un passage qu’en est-il de la sédentarisation ?

L’homme fait partie d’un environnement . Cette super – structure contient un ensemble d’infra-structures dont dépend son développement

Depuis l’âge du néolithique, la sédentarisation est plus ancrée dans « le réalisé » qui émerge de ses forces. Le revers d’une meilleure organisation sociale par la sédentarisation est observé comme un manque de considération de l’écosystème, et ce, à toutes époques.

La sédentarisation a permis au départ une structuration sociale autour des métiers puis une reconnaissance de chaîne sociale.

Les effets de redistribution demandent une mobilité et le commerce apparaît encadré par cette gestion de « la Ville ». La démographie natale est en hausse.

Cependant, la sédentarité ne convient pas forcément à nos organismes.

La plupart des programmes :

– étudiaient les espèces emblématiques, soit celles qui sont ancrées dans un territoire. A ce titre, l’homme peut être pris pour un animal « comme les autres ».

– abordaient assez peu la dynamique des population ;

– encore moins les éléments d’écosystèmes. A ce titre, on note le dérangement de la faune et les modifications du recouvrement de la végétation, le piétinement qui gène la couche d’humus sur le sol,

– négligeaient aussi les aspects périphériques tels les déplacements motorisés (emplacement de parkings, routes et chemins empruntés) ; gestion des déchets, des nuisances, de la qualité des éléments tels les aquatiques .

La cohésion de grande ampleur va jusqu’aux frontières de la socialisation : Au travers des éléments de diversité pouvant aller jusqu’à la discrimination, comme les violences, le dopage,, les tricheries, etc. Malgré cela, il faut fournir l’intégration nécessairement équitable.

l’idée est de passer par un stade « bon enfant ».

La vidéo de « Cyprien » « quand j’étais petit » aide à imaginer « le passage à la couleur ». Avant, tout est en noir et gris et un jour il y a le passage à la couleur, par exemple. On peut s’atteler à un aspect disciplinaire pour répondre à une attente en tant que fan : étudier avec intérêt toutes les réponses de « questions pour un champion » est un tremplin pour rencontrer l’acteur qui tient le rôle de « Batman », par exemple. La vidéo commence par « quand t’es gamin tu commences à comprendre les choses qui t’entourent et en même temps tu ne comprends pas tout non plus ».

L’objectif est d’éviter le risque que le développement ne soit dissocié de l’environnement. D’ailleurs en 1972, la Conférences des Nations Unies sur l’Environnement Humain, à Stockholm, demande à ce titre d’intégrer l’équité sociale et la prudence écologique.

II – Agenda 21 : développement durable et sports

Le développement durable en tant que base du programme :

le « kit » institutionnel

La prise de conscience de l’inter – pénétration de l’environnement et de notre développement a nécessité une institutionnalisation au plus proche.

Tout le monde le dit : il faut « manger » et/ (pour vivre) bouger ».

L’agenda 21 est un programme adopté au plan mondial par 173 états, conçu dans une démarche de développement durable ; autour du sport.

En plus de la protection de l’environnement et du développement économique harmonieux, le développement, tout comme le sports, doit viser l’équité sociale.

En effet, le sport a été reconnu par le conseil économique et social comme un vecteur de la cohésion sociale.

Plutôt que le cliché de « Orange mécanique », celui de « un esprit sain dans un corps sain », citation des 16 satires de Juvénal est donc porté par agenda 21 au travers de son décliné par Pierre de Coubertin « un esprit ardent dans un corps musclé ».

En 1990, Agenda 21 correspond est en fait le programme Action 21 du « sommet de la Terre », la conférence de Rio plus communément appelé Agenda 21 de Rio. 40 chapitrés analysent la situation et formulent près de 2500 recommandations et solutions.

Le développement durable n’est pas le seul objectif des gouvernants : les organisations non gouvernementales, l’ensemble du système public est intéressé sous tus ses aspects ; centralisé, déconcentré et décentralisé.

Les conférences internationales se multiplient : dans le droit fil de ce qui précède, Vienne (1993) ; sur la dimension démographique et la longévité de vie dès la naissance, le Caire (1994) ; le vole t social, Copenhague (1995) ; la première mesure « tangible » les effets de Serres, Kyoto (1997) ; le sommet du millénaire de New York (2000).

En 2002 et 2004, Pour les sommets de Johannesburg et Washington, le développement durable est toujours un ensemble de « paroles » sans faits établis.

En France, la loi « Barnier » relative à la protection de l’environnement sort en 1995 . Il faut attendre 2002 la loi relative à la démocratie de proximité pour une introduction institutionnelle ( un vice premier ministre de l’écologie, et du Développement durable assorti d’un secrétaire d’État au développement durable) des actions issues du mouvement associatif.

Dès l’année suivante, le 3 juin 2003 une stratégie de développement durable qui reprend les diverses propositions des conférences internationales. En plus du côté institutionnel qui se garnit notre préambule de la constitution française intègre la charte de l’Environnement début 2005 (article 1 : « chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé »).

Vive le sport nature :

le package d’une réalité physique en crescendo

 

  • Une réalité du quotidien citoyen

De 1990 à 2000, le nombre de raids nature et aventure est passé de 30 à 300.

Le rythme régulier de l’encadrement de fédérations délégataires en fin de journées de travail, sur les horaires des contingences habituelles du week-end devient irrationnel.

Les enfants peuvent aussi venir à des activités sports nature.

De ce fait, les « week-ends » sportifs sous forme de raids nature semblent mieux convenir à un sous-horizon sociétal.

Il s’agit d’épreuves sportives de longue durée en milieu naturel et demandant un fort engagement notamment physique. Les activités sportives les plus concernées sont : le VTT, la course à pied et de montagne, le canoë-kayak et la course d’orientation.

Ceci n’empêche pas le « zapping sportif » au gré des souhaits, saisons et opportunités de pratiquer divers sports.

  • L’agenda 21 du sport français, par le comité international olympique

La dimension socio-économique « citoyenne » d’agenda 21 est rejointe par celle de l’olympisme : « mettre partout le sport au service du développement harmonieux de l’homme en vue d’encourager l’établissement d’une société pacifique soucieuse de préserver la dignité humaine ».

Pour le mouvement olympique l’environnement est le 3° pilier de l’olympisme après le sport et la culture.

  • Le schéma des services collectifs du sports (16 avril 2002)

Il se situe dans l’ensemble des schémas collectifs des neuf domaines (enseignement supérieur recherche, culture, santé, information et communication, transport de marchandises, transport de voyageurs, énergie, espaces naturels et ruraux, sport), selon la loi d’orientation relative à l’aménagement et au développement durable (25/06/1999).

Eh oui ! On lui doit le sport scolaire obligatoire mais aussi les subventions aux associations sportives et donc des tarifs moins coûteux ; Chercher les surdoués de la scène sportive internationale de demain, etc.

  • l’UNESCO

Le CIO et les CNO (comités nationaux olympiques) devraient participer à la décennie pour l’Éducation aux développements durables.

 

 

CONCLUSION : La France est aussi au 9° rang olympique des jeux d’hiver ce qui est son meilleur classement depuis 2006. elle avait été 6° en 2006. Toutes éditions confondues elle est 5°.

Elle occupe le 7° rang des pays médaillés (https://fr.wikipedia.org/wiki/France_aux_Jeux_olympiques) pour les jeux d’été en 2012, 2014 et 2016.

 

 

.. de quoi prendre un habitus : le/la sportif(/ve) devant la télé ?

 

Très bonne semaine