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9- Les fantômes et « la perspective »

9- Les fantômes et « la perspective »
(publié sur Facebook le 30/09/2011)

Sur cette page, sont référencés tous les films de fantômes : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_films_de_fant%C3%B4mes
Est-ce que vous avez remarqué que dès qu’il y a évocation de fantôme, il y a évocation de « faute » soit envers la personne qui le devient soit de cette dernière directement ?
Un fantôme n’est pas destiné à mourir au départ. Il semble même devoir avoir une vie très longue qui se perpétue comme elle peut sans la chair du corps ; enfin tout cela sans parler de corps auriques.
Sa chair n’est plus l’outil de son action dans le monde mais elle n’a pas droit, au moins au départ, au repos éternel.
La première question qui me vient à l’esprit, est mais qu’est – ce que la chair ? Alors pour les détails scientifiques, « le chanteur » peut apporter bien des réponses que je suis loin de connaître.
J’ai bien entendu parler de l’ADN et de l’ARN et de l’impact de la généalogie sur nos chromosomes mais en quoi cela peut – il enlever le repos éternel ?
Quand je mange du poisson, je me perçois plutôt mieux le ventre plein qu’avant.
Je sais que toutes les religions définissent des règles d’hygiène à partir de la nourriture et notamment sur le sang et la viande en général. Même les catholiques ont leurs carêmes pratiqués par les ouailles.
Le sang contient du fer. Le fer est associé au magnétisme.
Toutes les pratiques ésotériques, et donc les principales religions, finissent par révéler un essai de canalisation et d’utilisation du magnétisme corporel.
Un fantôme est censé témoigner d’un magnétisme sans sa chair. Il est délivré des lois d’attraction et répulsion, des distances, de l’effort de verticalité mais la fluidité, n’est plus seulement dans ses pensées ou dans l’espace de vide qui doit entourer chacun d’entre nous et dans laquelle il faut concevoir les autres. Elle est devenue sa chair.
Alors si l’énergie a été bien véhiculée au point d’assurer à celui qui est devenu fantôme une certaine liberté, qu’est – ce qui manque pour que le fantôme retrouve sa chair ou bien que l’inter – action cellulaire arrête de le recréer seulement magnétique ?
Dans le processus de mémorisation. On part d’un espace, de sa définition de base, et d’une idée d’événements.
A force de « penser » cet événement, on finit par le vivre « intérieurement » ou le découvrir extérieurement comme si, en miroir, c’était nous qui le faisions. La différence avec le rêve est infime. Penser au point de croire avoir effectué quelque chose ou rêver le réaliser finit par s’effacer pour « hanter » notre vécu. Mais alors que dans le rêve éveillé, il nous semble être les promoteurs de l’action – pensée, dans le cas de la perception du fantôme, c’est lui qui semble l’orienter .
Cependant, on n’est jamais aussi content que quand on a réussi à intégrer par ses moyens uniquement l’ensemble des actions d’un événement – pensée (/pensé et donc voulu) dans un immédiat mémorisé ou plutôt un mémorisé immédiat..
Pour y arriver, il faut revenir à ce de quoi l’on est issu, ses ancêtres et à sa base de continuité.
Dans nos gènes sont nos ascendances et nos alliances.
Avoir quelque chose de « réveillé » d’un ancêtre caractérise une lignée d’appartenance commune.
On est allié ou plutôt associé en subconscience pour des programmations communes.
Selon une chaîne cadrée, ces dernières sont en correspondance. Elles deviennent des représentations pour la diffusion des orientations auxquelles elle participe selon une série de paire -de-diffusion- programme (DCP).
Cette chaîne de « paires_DCP » sert autant aux activités et aux projets qu’à la perpétuité selon un pas normé.
Depuis le premier contact de vie en collectivité « obligatoire » au moins, soit la maternelle, on s’efforce de présenter un espèce de circuit complet contenant ces informations et on recherche au minimum minimorum une idée de communication avec celui ou celle avec qui on fait bloc pour ce jalonné des programmations, ce qui assoit notre générationnel et permet, par cette « perspective », l’assemblage par la synchronisation et la coordination selon une inspiration et une volonté transcendant et témoignant des aspirations d’un groupe marquées par ses représentants.
Or, le fantôme continue de hanter nos pensées, se présentant le plus souvent seul, n’ayant plus ou ne voulant plus de programmation à mettre en « perspective ».
Le fantôme manque donc d’inspiration sur le faire et de volonté, soit d’âme.
Tant pis pour le gentil Casper, présenté comme un enfant abandonné entre deux mondes, voulant devenir utile, ou pour les fantômes venant aider les mortels. D’ailleurs, dans le cas de ces missionnés, on parle d’ange.
Peut – être ne faut – il pas « croire » à la pénitence telle qu’on la conçoit d’ordinaire face à la faute mais à la volonté de se réparer, avant tout.
Il faut alors apprendre à être tel(le) que l’on est mais sans empiéter sur la façon d’être que l’on doit « servir » dans un système social a minima.
Pour moi, la chanson « l’essentiel » de Pascal >Obispo est comme un dialogue entre « le fantôme » qui nous habite et le mortel qui se sert de sa chair :
 » Même impur sans D’
« je crois que j’ai tenu chaque fois plus heureux
« que j’y ai cru … »

En Quoi Tu Crois
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