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Et pourtant …. La rouille peut-être, le sursis aussi : alors, te souviens-tu d’avant ?

Dans ma compréhension qui est bien entendu bien loin d’être arrivée au bout du Chemin, la symbolique des principes fondamentaux demeurent sur une symbolique largement partagée. Nous pouvons donc repartir de l’ancienne Egypte qui a eu comme gouvernant Joseph un des enfants de Jacob et avant lui, comme invité du palais, Abraham, son arrière grand-père et son épouse Sarah.

Sur les 7 éléments indiqués, Il y a 5 premiers principes qui sont affectés à la personne. Le djet correspond au corps, le bà est l’émanation de la volonté et de l’inspiration. Le bà est donc l’âme personnelle qui anime la plus infime potentialité de matière. Cette potentialité pour les scientifiques est désignée par préon. Le préon a besoin de matière, donc du djet ou d’un « soma ».

Le soma correspond au comportement de la matière dans ses éléments, son organisation et son psychique. Sur une perception scientifique la matière commence au spin, qui définit différentes étapes de l’infiniment petit.

Le kà est notre double né « de l’autre côté » notre part d’Adam et ‘Hava Akadmon. C’est pourquoi seul le Pharaon et son épouse avait accès à leur paire -de copains programmes sur leur monde perceptible par eux).

Restent ren le nom et shouyt l’ombre. Elle est visible, se définit par le reflet du corps et notamment ses contours. Il y a souvent une statuaire qui représente le pharaon avec son épouse derrière qui tient la main à la verticale. C’est comme si le pharaon devenait le corps émergé de la shouyt et en tenait les contours.
Le fait qu’il émerge indique qu’il y a événementiel dans un environnement rapproché, à l’inverse du kà qui émerge « là-bas ». Il est donc aussi une représentation que je surnomme « shoun » pour « rapproché » de cette part d’au-delà.

En Rome antique, c’étaient les parents qui demandaient aux futurs fiancés leur consentement à une union future.

En effet, le nid pourrait se dire en arabe Ousshoun  et ce dernier est une représentation plus occidentale de cette idée.

 

Les fiançailles pouvaient avoir lieu à 10 ans mais l’engagement de mariage ne pouvait intervenir avant l’âge de 12 ans. Or, dans la plupart des religions 12*13 ans est l’âge de la profession de foi.

Le mariage demandait donc aux fiancés, reconnus à partir de l’extérieur et de ceux qui avaient formé leur naissance de transcrire cet engagement au moins dans les 5 parties de leur personne.

Évoquée comme source divine, la Lumière permet les ombres. L’Akh, 6ème élément, correspondait à la « Clarté » qui vit au ciel et dont le reflet se retrouve dans des élements tels que le kà pour là-bas et « le shoun » tous deux étant des émanations dues à la shouyt qui reste raccrochée au corps, le djet et à ses contours. Le 7ème correspond au cœur.

Et pourtant, pour reprendre la chanson du dernier album du chanteur Pascal Obispo, bien que la notion de sacré et d’éternité se concentre ainsi sur l’être et le couple, nous souvenons-nous toujours « d’avant » ?

La rouille se superpose aux objets et transforme le métal par l’oxydation en provenance de l’air et de l’eau notamment. Le couple en vivant d’amour et d’eau fraîche s’oxyderait-il en même temps que, comme le dit la chanson « le shoun » par la « shouyt » offrirait-il un sursis 

De même le sel est un symbole  de contrat qui va durer. Lui aussi se raccroche à l’idée d’environnemental et de contours, en vue des programmes, « le copain-programmes » étant, de par ce qui précède « élu ».

Or, en sortant de Gomorrhe et Sodome la femme de Loth devait abandonner derrière elle sa famille, l’explosion ayant tout détruit. En se retournant, elle est devenue statue de sel. A-t-elle perdue ainsi son « kà » ?

Le sel, cet environnement, va-t-il nous admettre dans toutes nos facettes, nos réactions ou bien va-t-il en adhérant aux autres éléments « nous rouiller » ? L’attente sur les choses à faire va-t-elle réduire notre ombre ou l’intensifier par rapport à l’akh qui serait pressenti ? Qui s’opposent au programmes recherchés par la shouyt ? Nous, « nos consentants », ou bien ceux que ceux qu’ils souhaitent remplacer ou relayer peut-être sans réelle continuité ?

Le pain est trempé dans le sel quotidiennement pour refaire cette alliance, pour nous soumettre et nous garantir.

La rouille peut-être ; le sursis aussi : alors, te souviens-tu d’avant ?

La rouille (Pascal Obispo, Lionel Florence)

« Te souviens tu d’avant ?
D’avant que la rouille nous ronge,
D’avant qu’elle passe sur notre amour,
Comme un sursis qui se prolonge ?
Te souviens-tu du temps,
D’avant qu’il oxyde les beaux jours ?
D’avant que l’acide nous éponge,
Et qu’on ne s’aime plus mon amour ?

C’était d’avant la rouille,
Qu’elle nous sèche, qu’elle nous souille.
C’était d’avant l’acide,
Qu’il nous mouille, qu’il nous ride.
Te souviens-tu d’avant ?

Te souviens-tu encore,
D’avant que le sel nous démange ?
D’avant qu’il flétrisse nos corps
Jusqu’à haïr, qu’ils se mélangent ?
Tu te souviens bien sûr,
D’avant l’érosion de nos sens,
Qu’on en ressente même plus l’usure,
Pour faire place à l’indifférence.

C’était d’avant la rouille,
Qu’elle nous sèche, qu’elle nous souille.
C’était d’avant l’acide,
Qu’il nous mouille, qu’il nous ride.
C’était d’avant, »