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Pégase, marié deux enfants ; un garçon, une fille.

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Cheval blanc ailé, Pégase est né d’une Gorgone, Méduse, décapitée par Persée.. Les flots ne lui sont pas étrangers. C’est lui qui porte les éclairs et le tonnerre de Zeus sur l’Olympe. Il aida Bellophoron, roi de Corinthe pris alors dans une drôle d’histoire.

Il ne manque pas d’avoir une sorte d’incarnation en se faisant capturer par lui. Il reviendra sur l’Olympe et Zeus en fera alors une constellation.

Les étymologies qui s’y rapportent en font un symbole des forces naturelles : Eclair pihassas en louvite , force päjas en sanskrit, sources pêgê en grec ancien.

D’ailleurs, Poséidon son père lui demande de faire surgir une source dans un endroit qui avait besoin d’une fontaine (Hyppocrène).

Zeus place auprès de lui sur l’Olympe, Ocyrhoe, sa promise que l’on nomme aussi Euippe ou Hippe, Jument noire dont le premier prénom est Melanippe, enfant de Chiron, le centaure et de Clarido la nymphe Elle y gagna ses ailes. Elle et Pégase sont les ascendants de la dynastie des chevaux ailés.

Leur premier enfant se prénomme Céleris et la seconde reprend l’ancien prénom de sa génitrice, Mélanippe.

La symbolique de Pégase englobe, selon les époques, bien des caractéristiques, dont la poésie. On le dit ami des Muses.

Cheval blanc et ailé, majestueux, il inspire nombre de peintres et sculpteurs de la renaissance.

Dans la tombe princière de Vix en Cote d’Or, découverte en 1953, le torque (collier) s’inspire de Pégase tandis que le vase funéraire est orné de Gorgone.

Pégase représente aussi la renommée.

Cette stabilité amenée par Pégase rejaillit sur Ocyrhoe, anciennement Mélanippe comme son enfant. Le progrès émerge de la stabilité.

Cette dernière est-elle contenue dans le fait que la désignation « Ocyrhoé » englobe tout à la fois les flots et les chevaux de même que les repères de Pégase ?

Par ailleurs, sociologiquement, la recherche d’une ressemblance entre la mère et l’enfant de même sexe s’effectue dans la forme et dans l’esprit.

Mélanippe se traduit cheval noir. Le prénom rencontre la forme et assimile celle de Ocyrhoe à celle de son enfant.

On dit aussi que les filles recherchent une similarité de statut social avec leur génitrice.. Plus le foyer est stable et plus il y a sécurisation du modèle, l’enfant créant son foyer sur l’archétype parental.

Certes, on s’attend toujours à ce que la femme imite les comportements de la mère mais à quel moment la mère va-t-elle chercher à imiter l’enfant pour reprendre la somme des bénéfices qu’elle lui a transmis par l’éducation ?

En effet, selon certains sociologues, le projet d’enfant, sous – entend toujours un projet de réparation de son propre parcours existentiel.

La reproduction de ce dernier, permettant l’imbrication et l’intégration d’améliorations se crée sur la continuité générationnelle et donc sur un ensemble social.

Or, notre époque chargée de ces évolutions fait une place de plus en plus importante au père aux côtés des enfants tandis que les mouvements féministes préservent deux critères, l’aspect sexué de la femme et la maternité.

A noter que dans la plupart des cultures, les filles et les garçons sont élevés après leur naissance de la même manière jusqu’à un âge critique qui se situe entre 5 et 7 ans pour la plupart.

Le rôle du père auprès des enfants deviendrait – il un rôle d’accompagnant et de conducteur tant de la nouvelle génération que de sa compagne ?

Est évoqué aussi Le partage des tâches dans le foyer mais en tant que donnée récurrente de l’évocation de la résistance masculine aux travaux ménagers.

Leur prise en main par les hommes ne semble pas correspondre à un apaisement. Par exemple, sur des données professionnelles, il est admis que les hommes s’organisent différemment des femmes. Personne ne comptabilise le temps de rangement des bureaux, des réunions, des déplacements comme une composante d’une résistance d’un sexe ou l’autre. On tendrait plutôt à lisser les phénomènes, laissant une certaine autonomie à chacun et chacune.

Dans ce reproche latent et finalement injuste, n’y a-t-il pas un autre appel à amélioration ?

L’idée est – elle que les hommes ne doivent pas s’intérioriser comme les femmes  ou encore qu’ils doivent reconnaître que la femme doit avoir, elle aussi, accès à une extériorisation présentée de manière différente, extériorisation peut-être à affiner en fonction d’enseignements qu’ils peuvent lui transmettre ?

La construction structurale de la société n’induit pas que les femmes y ait un rôle moins important. L’insistance sur la nécessité d’enseigner aux filles témoignerait plutôt du vœu d’enlever une ignorance latente des soubassements de communications événementielles.

Ce manque rendrait les femmes, aujourd’hui, incapables d’assurer aussi le rôle que certains sociologues note comme « matristique », donc des sociétés conduites par les femmes, ce qui devrait représenter un atavisme.

S’il ne s’agissait que de présentations et de données lexicales, la femme aurait – elle un retard constant en parité sur l’homme ? Est-ce du seulement à un archaïsme tenace ?

Des recherches anthropologiques tendraient à démonter que le patriarcat s’est traduit comme une domination en vue d’imposer l’obéissance sur ce type de sociétés matristiques.

Est-ce que la puissance féminine y a trouvé ses repères ? Le fait de devoir obéissance dans le cadre d’une société  patriarcale est anobli, par exemple, dans le système des pairs.

Il y a eu des pairs de France femmes, telle Mahaut d’Artois épouse de Othon de Bourgogne et mère de deux reines de France.

L’attente ne serait- elle pas la reconnaissance d’une véritable valeur de l’élaboration des concordances que l’homme utilise là où il cherche également à élargir les champs entrepreneuriaux ?

Le rapport de force à apaiser ne serait – il pas dans la compréhension de part et d’autre que les deux phénomènes doivent exister et perdurer dès le départ  de façon à être encadrés ? Sans cela, qui manque réellement de repères et doute d’un système structuré sur le long terme ? et qui a l’impression que ses propositions ne trouvent plus le pilier de pérennité adéquat.

… Ocyrhoe, le fondement de la dynastie des chevaux ailés : ça en jette tout de même !

Très bonne semaine à tous,