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Archive : Le cadre subconscient

13 -Quand la lumière traduit les ombres

13 -Quand la lumière traduit les ombres
(publié sur Facebook le 29/10/2011)

Avez – vous remarquez que tous les nouvels ans, marqués par les religions et les doctrines font référence à un écart de temps, tandis que le calendrier peut s’en différencier à la faveur du cycle luni-solaire ?
Le monde chrétien passe de Noël, la naissance de Christ, à sa circoncision (il était juif et depuis le temps …). Le monde hébraïque passe les 7 jours redoutables après rosh ashana pour se retrouver à Kippour. . La fête indienne de Divali est de 5 jours.
La lumière et les cadeaux sont une caractéristique principale de la fête. On parle des lumières de Noël, on allume les bougies, on met des lampes tout autant que l’on fête les solstices et équinoxes.
Or, quel est l’ange qui porte le premier la lumière originelle « Lux », sinon Lucifer identifié au serpent.
Une plante est souvent aussi associée à la fois au serpent et à la force souhaitée pour l’année. Je vais prendre l’exemple du « basilic » (basilic/ basilique …). Il peut être une créature légendaire. Il existe aussi plusieurs espèces de ce nom qui sont des lézards ou des poissons.
Il fait penser aux gorgones et à leurs cheveux (« des serpents qui sifflent sur leurs têtes ») et aux chimères des cathédrales. Il rejoint avec elles le monde des enfers.
Alors que l’on met toujours le monde des enfers sous terre, et donc dans l’ombre, on lui donne un dirigeant maître de la lumière.
Lucifer avait une émeraude sur le front et ouvrait toutes les portes.
Pluton, roi des enfers, le plus fidèle des dieux après son mariage, tenait comme Saint Pierre les clés « du royaume », donnait la richesse (la corne d’abondance), jugeait les âmes, partageait un temple avec Apollon, le dieu de la sagesse. C’est son épouse Proserpine qui est la déesse des saisons et est désignée par les romains devinez … « le serpent qui rampe sous la terre » !
Aller dans le royaume des enfers est réputé être un voyage sans retour. Néanmoins, six mois de l’année, Proserpine quitte l’enfer. C’est sur terre qu’elle a été kidnappée par son oncle. Orphée est allée aux enfers chercher Eurydice qui y était pour cause d’une morsure de serpent.
Esther de la bible faisait partie de la maison de son oncle Mordérhaï (Mardochée) et Pluton est l’oncle de Proserpine.
Le fleuve qui mène aux enfers est le fils du soleil et de la terre l’Achéron que l’on traverse sur la barque de Charon.
L’enfer devient ainsi un jeu d’ombre et de lumière. Pluton (Hadès) grâce à son casque nous devient invisible.
Il se représente aussi sous le nom de Sarapis une déclinaison du Apis avec Osiri. Osiris est lui aussi dieux des enfers et a à peut près les mêmes attributs.
Osiris est le dieu de l’agriculture et de la religion. Apis, un taureau, est sa représentation sur terre. tout comme pour Osiris et après lui Minos, qui est à la fois le mari de Paasiphae et aussi, tout comme Pluton, le dieu des enfers.
La procréation de Minos, fils d’Europe (l’œil, l’organe qui peut « visionner la lumière) et de Zeus contenait cette forme. En effet, Zeus prend pour l’occasion l’aspect d’un taureau blanc. C’est avec un taureau blanc que Pasiphaé procréra le Minautore.
Osiris soit d’être le roi des enfers et le juge suprême de maât (la vérité), après une histoire de complot qui ne lui redonne forme que grâce à la magie.
Ainsi, dans les traditions, les enfers pourvoit à la Création par las saisons et l’agriculture. La lumière et la semence de la terre prennent selon les histoires un aspect magique où l’invisibilité prend une grande place.
Ainsi, peut – être qu’avant l’Adam de la terre qui a pourvu par sa côte à Eve, y a – t – il eu une programmation de la perception de la création où le « plan » de l’autre monde n’était plus perceptible.
Selon notre conduite, nous ne pourrions pas concevoir les intersections entre le monde dit infernal représenté ici -bas par tous les aspects de la création, et notre volonté de rester dans une perception limitée ambiguë entre connu et inconnu recherche et paresse.
Pour la païenne que je suis, la faute d’Adam et Ève semble donc être autant la volonté d’accepter les différentes formes qu’ils percevaient que de rechercher, par la désobéissance, la connaissance globale.
Est – ce que le fait de manger de l’arbre du fruit défendu ne vient pas de perceptions qui s’étaient déjà éveillées et dont Lucifer le serpent, détenait les principales clés d’explication.
L’idée de métempsychose et de réincarnation est – elle contenue dans cette idée de vie éternelle promise par le fruit de l’arbre de la connaissance ?
Quelle question le serpent, qui s’avérait le plus sage et le plus savant, devait poser à D’ pour éviter à l’homme la faute ? N’y avait – il pas déjà une inversion dans le monde « d’ici » de la chaîne du vivant ?
Les portes des enfers ne commençaient – elles pas déjà à se fermer ? L’inconscient de l’homme dans l’utilisation des ressources naturelles était – il inscrit en filigrane de la création ?
L’association d’Adam et du serpent est – elle une lutte, une bataille ?
« Là où d’autres ont plié
« Et gardent les yeux fermés
« Je serai un éternel
« Révolté
« Là où d’autres à genoux
« Sont traînés dans la boue
« Je serai à leur côté
« Jusqu’au bout
« J’peux pas me taire
(Extrait de Ma Bataille, auteur Lorain, album Adam & Eve, la seconde chance, comédie musicale de Pascal Obispo, compositeur. chantée par Adam, Thierry Amiel et Snake, Nuno Resende)

En Quoi Tu Crois
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