Fabriquer des idées ? Du rectangle au carré …
1- Les images qui illustrent cet article ont été prises sur le net. N’hésitez pas à me contacter si leur publication pose problème.
Un article de 2009 du Monde diplomatique évoque un état des lieux des « fabriques à idée », notamment : les médias, le monde universitaire et plus généralement celui de la formation ainsi que le marché de l’édition.
1 Fabriquer des idées, est-ce en vue d’un développement médiatique ou d’une recherche en innovation ?
1-1 Cette dernière peut – elle s’abstenir complètement du premier ?
Tout chercheur a dans ses publications quantité d’articles qui l’amènent à coopérer et à finaliser ses travaux avec d’autres.
Bien des découvertes sont médiatisées. Quand elle est effectuée a priori, la médiatisation est souvent l’occasion de financements à partir du bénévolat.
Le monde de la communication est vaste. Il va de l’high-tech aux secteurs économiques marchands ou bénévoles.
Ses caractéristiques sont multiples, : interpersonnelles, médiatisées, politiques, interculturelles, sociétales, par exemple.
Les relations qu’elle suscite sont autant par rapport à Soi et donc à l’autre que sur l’impact qu’elle peut avoir sur l’environnement.
Dans cette définition, toute innovation qui se passerait de communication serait vouée à attendre son implémentation par une série événementielle qui lui enlèverait sans doute sa définition de nouveauté.
1-2/ Comment l’idée de recherche alimente la communication ;
En prenant l’exemple d’un ballon qui arriverait dans un espace – temps, dans l’expérience lancée, la recherche prendrait le temps de faire ressurgir des modèles et de les rejoindre tandis que la communication l’écouterait pour traduire un déroulement de l’activité conduisant aux abords de l’article qu’elle dévoilerait.
Il manque un phénomène : au – delà des modèles d’approches, des recherches appliquées à l’événementiel se forgent.
La communication partirait sans doute de ces opportunités. Cependant, durant toute une phase de développement, il semble que la communication ne soit pas la priorité.
Chaque fait peut faire l’objet d’un communiqué mais le plan de communication demande une structure de l’événementiel développant plusieurs items tels que les présente le tableau ci-dessous, qui part des catégories des apartés d’En Quoi Tu Crois.
Il y a deux temps, où la communication est éloignée du sujet : 1 Flowers ou l’arrivant n’a peut-être rien encore à raconter ; 2 les techniques ou ce qu’il connaît l’absorbe sans lui faire rechercher une communication active. La question « utile ou inutile » se pose alors.
Le groupe suivant est entre doute et confiance « Tvivlar ou lita ».
L’incertitude et la confrontation (3 l’erev, le brouillard) incite à rechercher un « au-delà », un « devenir » que l’on peut commencer à intégrer comme initiant la mesure de l’étendue du message à faire passer, et ce, dans l’absolu.
En 4 vient le cadre subconscient et la norme existante : les objectifs émergent.
5 il faut déjà traduire : la communication est un flux ; elle commence à pointer son nez à la recherche de « l’image » émergente.
Enfin le troisième groupe semble bien correspondre aux aspects de communication évoquées en introduction : Ice-I (le Soi) or the World (le monde).
En 6,le vécu pré figuratif conduit à analyser et situer les sources et les perspectives.
7, L’événementiel se constitue d’actions dans lesquelles il est difficile de faire l’impasse d’une présentation.
8 les repères s’empare déjà de l’économie des données et des éléments de stratégie de communication.
9 la conception : l’’article est – il prêt ?
Cependant, il faut autre chose de plus transversal, plus en flux pour que l’article soit capté. L’émersion environnementale demande que l’article soit contraint dans des frontières desquels il émerge en tant qu’initiation descriptive d’une démarche de développement projet.
L’horizon événementiel sur lequel il est diffusé peut être comparé à une ou un isoquant(e) (selon la théorie de Marshall, une façon d’organiser les facteurs de production, un dôme de production étant composé de plusieurs isoquantes) tandis que les contraintes et frontières en sont l’isocoût.
2/ De multiples exemples sur une même décomposition avant l’émersion environnementale :
2-1/ Une linéarité conduite :
Le développement entre « devenir », « interagir », « agir », et « conception » fait penser à celui du praticien réflexif : structure de la formation, autonomie, action, et développement professionnel. Là encore, bien que tous les efforts soient entrepris pour que ce dernier module soit conçu avant d’agir, l’action et l’expérience sont toujours en tête.
Autre exemple : Si l’on comparait le processus à un développement managérial, nous aurions sur notre sujet avant lita et tvivlar, un « tapis », des stocks que nous saurions diffusés comme un manager de supply chain.
(cliquer sur les images pour les agrandir)
Ces stocks s’intègrent dans un développement vers l’extérieur sur un rythme comparable pour la force de vente (sales force).
La force de vente correspond peut-être à un modèle – pilote dans lequel les stocks sont impliqués et se contraignent ?
Cette illustration résume le phénomène de contrainte. Elle permet de traduire le modèle – pilote, le rond bleu à gauche en tant que « roue pilote » L’autre cercle bleu représentatif de l’espace – temps perçu de l’extérieur y est raccordé par une implication. La série haute et son opposé sont autant de possibilités de décliner des programmes, pour l’exemple des programmes de vente.
Les flux représentatifs étant joignent les programmes deux à deux, l’ensemble étant contraint par la mesure de l’étendue.
A l’intérieur de l’espace – temps, le développement prendrait aussi en compte :
– la portée sur l’’étendue, de vente et du marché,
– les données spatio – temporelles du vécu en autonomie s’intégrant dans l’ensemble « interagir »
– des spécificités à ne pas négliger resteraient néanmoins dans l’action
Tout ceci sans lâcher le flux potentiel qui à l’extérieur procure la possibilité de diffusion sur le marché.
Il y a un rythme. Il semble évident que le « devenir » se maille sur un développement un peu rentré par rapport à celui de l’autonomie.
Si le cartable est le symbole de l’activité perçue en mobilité, peut – être qu’émerger « au monde » in « The World » correspond à un positionnement qui boucle sur son devenir. La mobilité atteinte est souvent représentée par un « cartable » ou une valise. Une autre manière d’interpréter le « brexit » qui, cette fois reste imbriqué dans l’environnement.
Mais quel est l’élément qui permet de souder l’ensemble ?
2-2/ La part des concepts d’englobance et d’attenance.
Les concepts d’englobance et d’attenance sont certainement la réponse à la question ci – dessus.
Ces concepts fondent une adhésion, tout comme pourraient le devenir deux éléments similaires présentés en convexité et concavité réunissant et/ ou superposant leurs contours.
Après la force de vente (sales force), la field force (l’équipe de terrain) demande de reconstituer un ensemble en attenance qui sera ensuite utilisé sur du composite.
Dans les jeux d’équipes, il y a toujours une réduction à 2. Ils feront l’effort d’un bloc commun. Ce bloc donnera lieu à des approximations, d’environnement en environnement.
La dimension de l’équipe ajoutée peut être introduite en théorie.
L’autre partie de l’équipe maintenant réunie amène ses propres interfaces qui vont finir de boucler sur une représentation extérieure prenant la suite en maillage du devenir. La diffusion dans le monde est potentiellement forte.
La portée d’étendue maximale de la communication semble alors atteinte.
Sans doute à ce moment, le processus de recherche découvre-t-il une structuration plus avancée de ses programmes. Pour eux, l’article émergeant correspond déjà à un passé en perte de la définition d’innovation mais il est sans doute trop tôt pour dévoiler le point phare qui se révèle.