Sur le site https://www.inexplique-endebat.com, deux documentaires que je n’ai pas visionnés en totalité font référence à la production de végétaux et donc de nourriture.
Le premier correspondait à une libération acquise par l’énergie, cette dernière remplaçant petit à petit le mémorisé de la nourriture. C’est fou ! Alors qu’il y a des milliers de gens qui meurent de faim, d’autres peuvent se passer complètement de nourriture …
La caractéristique de ces dévots est d’être « individuels» au sens de charismatiques. J’ai l’impression qu’ils vivent le même ressenti que j’ai quand, en demi – sommeil, je ne veux surtout pas bouger et que tout de même, je crois aller vers un tiroir mal fermé pour le remettre. A mi – parcours, comme je ne bouge pas, je perçois que ce n’est pas mon corps qui est employé à cela même si un élan d’énergie m’a presque fait toucher la poignée. Si personne ne le fait, le tiroir reste ouvert. Je faisais un rêve éveillé.
Peut – être que, quand je n’y pense pas, dans le flot de choses que « l’on » effectue automatiquement je finis par fermer le tiroir machinalement, sans le mémoriser, ou en mémorisant qu’il n’y avait pas de besoin de le faire.
Pour la vie civile, le jeûne est une révolte. Le jeûneur devient la représentation du Roi Blessé de la légende du Graal.
La question qui me vient à ce sujet est celle du ressenti. L’un des reportages sur le prana met en scène plusieurs personnes qui indiquent que de toute façon, celles qui s’astreignent à ce mode de vie ne pouvaient plus « manger ».
Il y a tout un apprentissage « du véhicule », du corps, qui passe sans doute par les extrêmes. Le chemin de la sacralisation utilise la matière, d’une part, pour nier sa nature complètement physique et d’autre part, pour sacraliser la matérialisation et les principes naturels associés.
Il y a différentes voies pour faire entrer une transcendance dans la matière. A une époque, j’ai été tentée par ce type de discipline : le végétarisme qui devient peu à peu le végétalisme puis s’agrémente de périodes de jeûnes de plus en plus longues. Bien des religions insistent sur le rapport que nous avons avec les aliments. Ingérer des créatures vivantes est proscrit du droit canon qui indique par ailleurs des traitements particuliers relatifs à l’ingérence du sang.
Pourtant, dans ce cadre, le repas qui permet la sanctification des aliments est un devoir au moins périodique dans les religions du Livre. Et là, s’envolent vos idées de ne vivre que d’air et même pas d’eau pure. Tous les jeûnes – et suivant la pratique ils sont nombreux – sont précédés et suivis d’un repas. Selon le cas, le premier ou le second est un repas de fête, « dans la tradition ».(entrée(s), plat(s), dessert(s), …). Dans la sanctification du temps de semaine, le jeûne s’arrête, se reporte.
L’homme doit prendre les attributs d’un ange sur sa matière animale. Peut – il mieux garantir la vie de la création en étant plus aérien que matériel ?
Chacun a sa réponse : « nous sommes des êtres de lumières » ; « la création ne doit pas être « sacrifiée » » ; « c’est trop tôt » ; « ce n’est pas mon chemin » ; « il faut être dans la matière et transcender en quelque sorte « son assemblage » tout autant que spiritualiser » ; « ce n’est pas le seul phénomène « para – normal » dans lequel on peut exploiter une certaine sorte d’augmentation de capacités « d’âmes » au travers de séquences », etc.
La mienne s’est faite sur le tas. L’idée est celle d’un équilibre et d’une stabilisation, d’une discipline où la matière peut retrouver un état de grâce sans changer le quotidien. Tout ce que l’on vit dans un état de ressenti de « semi – matière » se reproduit jusqu’à la matière presque brute. Le jeûne d’une journée pour cette dernière peut paraître plus dur que trois jours avec une pomme dans l’estomac. Il ne faut pas nier l’extra – ordinaire mais remettre en quelque sorte, les choses à leur place, dans la perpétuité de la vie qui est aussi matière.
Cela renvoie aussi à la production agricole. Notre monde a sans doute besoin de s’organiser. Alors que des produits sont quelquefois bradés sur le marché et même jetés, ils pourraient être redistribués à ceux qui en ont besoin. Le surplus pourrait être aussi utilisé pour la réalisation de plastique bio – dégradable.
Cette production renvoie à l’entretien des végétaux ce qui est un bien pour la création et un devoir de l’homme. les végétaux ont besoin de nettoyage. Les bords des rivières nous le prouvent ; et pas seulement ceux de la forêt amazonienne.
Cela nous ramène aux fleurs. Là aussi des principes existent, sur leur maturation, savoir quand et où les cueillir, les planter, prélever leur graines. Les fleurs ont en général besoin de terre (adama en hébreu) et la nourrissent. N’oublions pas que la première paire d’humains s’est appelée Adam et Eve.
… J’ai aussi noté quelque part, Luca (l’ancêtre commun pour l’arbre phylogénétique) et Lucie (notre australopithèque favorite) … Une chose est sure, Eve avait faim avant l’heure et les australopithèques chassaient pour se nourrir …
Vous avez prévu quoi comme menu pour le prochain repas ?
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