au moment de Noël, notre attention va vers les jouets et les jeux.
La plupart sont une mise en compétition directe entre deux équipes ou deux protagonistes. Mais il y a aussi une traduction de reconstitution au travers des jeux convergents où les joueurs peuvent passer d’une équipe à l’autre pour finalement ne laisser qu’un perdant. Il y a aussi une traduction de recherche de soutien mutuel au travers de relations triangulaires entre les équipes. (cf. :https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu), Chaque joueur est alors à la fois proie et prédateur comme le jeu de feuille – pierre – ciseaux qui est devenu international sous diverses appellations ou celui de poule – renard – vipère
On dit des jeux qu’ils représentent une « réalité seconde » que l’on peut traduire comme réalité sur laquelle le spectateur greffe son propre imaginaire. Le jeu permet en effet une distanciation entre le joueur et le personnage qu’il tient puisque seule l’activité compte.
Or, pour que le jeu dure, il faut que chacun puisse se définir sans mal sur perdant et gagnant et donc, sans percevoir de différences sur ces deux conditions. Le jeu comme le sport demande donc le suivi de règles et un effort d’acceptation.
Il vaut mieux perdre une partie et demander la revanche que tricher pour prendre la place de celui qui est dans les conditions de gagner.
Cela permet à tous de rentrer dans le jeu sans exclusion ni volontaire ni involontaire.
L’activité y est primordiale et permet de ressentir la liberté de création, (https://www.passerelles-eje.info/dossiers/dossier_suite_202_194_la+fonction+jeu+symbolique+-+definition+fonction.html).
Les contraintes dans les jeux d’enfants sont fictives et permettent un apprentissage sans « punition ». Même dans les jeux d’adultes qui sont souvent des jeux d’argent, si la mise de départ est conservée, tout le reste est gain au moins du plaisir d’avoir joué.
Quelquefois, les parents, pour rétablir l’équilibre de plaisir à jouer pour les enfants, adaptent les règles, faisant par exemple, d’un jeu de compétition, un jeu d’équipes avec aide, soit de relation triangulaire comme précisé plus haut.
Ceci va amener à croiser les éléments de façon à ce que ce soit l’enfant qui soit déclaré comme gagnant.
Le commerce est souvent un jeu. L’objectif du vendeur est de faire en sorte que le client ait la sensation d’avoir choisi son produit même s’il a été guidé et soutenu dans ses choix.
Le vendeur reste anonyme derrière son produit. Cependant, pour faire durer la production de ce dernier, toute la propriété ne peut passer au client. La marque, en général le nom du créateur, est donc la limite.
La marque sera encensée, publicisée, réservée et le client deviendra l’enfant – joueur, le gagnant sans toucher à la faisabilité du produit mais en vivant avec au travers de ce dernier sa propre réalité seconde.
Il peut y avoir des homonymies mais la définition de la marque permettra de les différencier. Le nom et donc subliminalement celui du créateur.
Savez – vous ce que j’ai fait ce matin ? Et bien, j’ai cherché sur internet tous les jeux du mannequin « Gisele/Giselle »., Indépendamment du prénom de mannequines célèbres qui ont sans doute été les inspiratrices du jeu, ce prénom me dit quelque chose …
En Quoi Tu Crois