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Cycle de conférences aux enfers : Le rumpotin comme l’homonyme d’emprunt moderne,

Cycle de conférences aux enfers : Le rumpotin comme l’homonyme d’emprunt moderne,

Je suis allée de nouveau au cycle de conférences des enfers. Cette fois-ci, comme nous étions dans la période estivale, le circuit partait du champ où Perséphone s’était faite enlever par Hadès, le roi des enfers. pour cette inauguration anniversaire, il y avait des festivités bucoliques.

Dans les différents stands illustrant la culture de la terre, celui relatif au « mode de conduite sur hautain » m’a intéressé. On peut aussi citer celui des violettes. Cependant, poussant au moins d’avril, la démonstration visait surtout aux fleurs séchées.

Leur histoire …

Déméter fut contrainte de marier son enfant et de consentir à ce qu’elle suive son époux loin de son entreprise qui consistait, au principal, à suivre les moissons. Un accord permettait à Perséphone de venir aider sa génitrice au plus fort de la saison de pousse sur une mi- année.

Rien ne dit sur le fait qu’Hadès prenait des vacances dans le même temps où son épouse remplissait son contrat de travail. Aucun menu travail ne semble pas avoir été comptabilisé en tant que travail rémunéré.

Perséphone reprenait son pseudonymat de Coré (trad. : la jeune fille) quand elle venait travailler pour sa génitrice.

Déméter revint à la charge et proposa un contrat sur 8 mois de l’année : Hadès et Zeus acceptèrent. Hadès avait fait installer un jardin aux enfers avec des fleurs pour Perséphone. Peut-être était-ce ses totems qui, en esprit, lui permettaient de joindre les deux environnements comparables à une organisation en clusters. Pour Hadès, les associations d’entreprise qu’ils accordaient pour son épouse à Déméter étaient de buts assez différenciés des siens.

Compte tenu de ces consentements, Perséphone – Corée avait quand même intérêt à aimer Hadès. On ne lui connaît d’ailleurs pas « d’histoires ». Peut-être, au tout début, a-t-il fallu pactiser avec les autres divinités dont Aphrodite. Cette dernière semblait très éprise du berger Adonis, au point de lui devenir fidèle. Sa flamme rencontrait la flamme de ce dernier.

Perséphone avait fait l’objet de diverses gestion du temps : La valeur du tiers de l’année correspondait à la prise de nourriture dans un lieu. Après l’enlèvement, Hadès lui avait donné un grain de grenade. A partir de ce moment, son lieu de « vie » devait s’acclimater des enfers. Sa mère en fut furieuse, connaissant le principe.

Il se peut qu’elle ait cherché à répondre à une question secrète : tout d’abord, elle n’avait pas cherché à détourner son destin. Hadès et les enfers lui allaient. Ensuite, elle se mit peut-être à douter de son entourage. Comme précisé ci – dessus, sa mère tractait tout le temps son contrat, le tiers est devenu le double puis le triple. Y avait-il vraiment des prescriptions à ce titre ? Pouvait-on disposer du jour au lendemain du temps et du lieu de vie d’une personne ?

A-t-elle cherché à se démontrer qu’il y avait d’autres raisons que de déjeuner dans un lieu pour être de « l’entourage » ? S’est-elle dite que, demain, Hadès risquerait de la laisser jeûner alors qu’elle tenait à conserver ses pénates à ses côtés ? Bref, elle réussit à rendre Aphrodite jalouse. Cette dernière porta l’affaire devant Zeus.

Les enfers obtinrent pour un tiers du temps, Adonis, l’enfant de la Myrrhe. Bien sur, les deux tourtereaux déclinèrent.

Apollon qui dans le panthéon des D’ s’intéresse aux bergers et est assez maladroit quand il les approche sous la forme d’un animal, l’aurait tué dans la forme d’un sanglier. A partir de là, bizarrement, on ne parla plus de rapprocher Adonis de Perséphone et on ne le cita plus, non plus,  comme étant dans l’entourage de cette dernière.

Hadès s’est révélé en tant que son chevalier servant dans l’affaire de Pirithoos qui voulait enlever son épouse. La raison en reste obscure. Hadès a mis de l’ordre prenant le complot à sa source.

Hadès lui aussi « se tient bien » et laisse Perséphone s’occuper de régler quelques « ébouriffements » : Même s’il a rencontré Menthé avant Perséphone, il la laisse transformer cette dernière en plante. Peut-être Déméter l’a-elle aidée.

Le stand relatif au hautain était illustré par l’histoire de Leucé, (traduction : blanc). Elle  veut « quitter » Hadès. Leucé est transformée par Perséphone et Hadès en peuplier blanc. L’ile de Leucé porte le tombeau d’Achille. Elle est le symbole du recueillement des héros avant leur mort.

Le stand du rumpotin

Ces correspondances plaçaient le peuplier blanc et donc Leucé en second totem de Perséphone, le premier étant la vigne.

Or, la technique du rumpotin ou encore du mode de conduite en hautain demande que le second totem permette à un seul tronc du premier, la vigne, de fournir tout un espace en fruits, les sarments s’enroulant (et se nourrissant) de l’arbre qui le leur permet. On parle de « mariage » de l’arbre à la vigne

Le rumpotin est un de ces arbres qui se divise en trois branches avec une déclivité sur un côté.

D’ailleurs, la description du caractère type du prénom Perséphone rencontre celui de Leucé.

En en étant lui – même à demi-masqué, le peuplier fournit la visibilité au sarment tandis que la vigne peut faire le tour d’un enceinte en un seul tronc. Pour paraphraser Pline l’ancien, en prenant un verger carré, on pourrait penser à un pied de vigne avec une rangée composée de pousses d’un peuplier en rejets aux racines non coupées ; en expansion générationnaire en quelque sorte. Le premier rejet que la vigne couvrirait rapidement après sa sortie de terre serait le semi – masqué.

La vigne s’y déroulerait en semi-circularité un peu comme un toboggan allant par une haie extérieure vers un jardin contigu.

Sur la perpendicularité, le prochain serait en vis à vis. Dans les angles, Sur les branches regroupées, les raisins seraient plus pratiques à prendre en margelles.

Forcément plus jeune et issu aussi du rejet précédent, le côté en vis-à-vis semblerait plus tassé sur trois rangées et l’on pourrait accrocher le panier sur le côté gauche.

La conférencière a d’ailleurs insisté sur le fait qu’il n’y avait pas de « graines » du peuplier sous l’arbre, les rejets partant directement de la racine.

Du rumpotin aux rites du mariage

Tout ceci a mené la conférencière aux traditions du mariage. Dans nombre de traditions, pendant une partie de la cérémonie, le voile cache souvent le visage de l’épousée, comme si plusieurs physionomies étaient perceptibles par le marié.

Le bouquet dans la chapelle ou « le bouquet à Marie », le « bouquet de la fiancée », est amené par les époux avant la signature du registre de mariage. Souvent, une demoiselle d’honneur qui tient la traîne, tend le bouquet qu’elle portait pendant les bénédictions.

Le symbole de la virginité mêlée dans le catholicisme à l’avant-enfantement y est fortement représenté, comme si quelque chose s’ouvrait directement par la venue d’une vie.

Si le futur mari ne soulève pas le voile, s’il n’y a pas dépôt du bouquet ? Peut-être le rejet n’est pas formé ? Il faudra lui associer les fruits. En tout cas, pour le conserver comme totem du même tronc de la vigne d’arrosage, il ne faudra pas lui couper les racines

Si nous avions à donner des archétypes :

  • Le couple pourrait paraître être le rumpotin de cette « fiancée »
    • Perséphone en est le totem supplémentaire, un devenir suggéré en deux fois
    • Hadès est son mari
  • « la fiancée de fleurs » correspond à Corée, la jeune fille parallèle d’elle-même.
  • Hadès a reçu de Pindare un sceptre pour conduire les morts : il devient l’égal dans ce rôle d’Hermès psychopompe . Il s’agit de son premier devenir intériorisé et rôle de conception extérieure

On pourrait percevoir dans Pasiphaé et Minos qui devient juge aux enfers, une ressemblance d’une conception de l’événementiel dans le passé moins travaillée en quelque sorte tandis que s’intériorise Hermès trismégiste.

Dans cette légende, le taureau qui a été la forme de Zeus pour séduire Europe et par Pasiphaé transformée en vache a donné le minotaure est important :

  • Hermès nous conduit à son rumpotin en Arcas petit enfant de Lycaon tandis que Acacos, enfant de ce dernier devient son tuteur. :

Rêvant aux rejets des branches généalogiques auxquels donne accès le « panier », devenus autant de je – en clones soutenant les fruits de mes projets, je passais nonchalamment devant le stand de la violette. Corée – Perséphone en cueillait et elle était )à l’honneur dans cette fête anniversaire d’été. Comme la vigne et le peuplier, elle aime les sols argileux. On la voit à peine pointer dans les champs tandis que son parfum ravit …

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Carré-Rimpotin(Essai)

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