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Archive : mercredi 16 décembre 2015

dans ma seille ..., des idées Commentaires fermés sur L ‘apport de rêve du spectacle : comment rêver deux fois ?

L ‘apport de rêve du spectacle : comment rêver deux fois ?

 

Hello, z’avez vu ?

le chanteur et son parolier Messieurs Pascal Obispo et Jean-Claude Petit nous offrent deux titres d’ici le mois de Janvier ? Nous avons le premier, le secret perdu.

Le titre du second est dans ceux annoncés.

2016-Tournée

Il va falloir attendre encore … Je me suis dit que pour avoir une idée de ce que l’album contenait, il fallait chercher. Je me suis perdue dans des titres de poèmes similaires et je suis arrivée à la poétesse Marceline Desbordes-Valmore. Au moment de Noêl, cela m’a fait sourire. J’ai pensé à Voldemort de l’histoire de Harry Potter. Pourtant, ni l’un ni l’autre n’étaient aux conférences données dans les Enfers.

VoldeMort (née en 1926 -?) bien qu’ayant la même consonance que Valmore a sa première syllabe différente. Le morphème de Marceline Desbordes, épouse Valmore ne permet pas d’associer directement l’époux de cette dernière au sorcier.

Des titres de l’auteresse (1786-1859) font penser à la mort et à un éloignement de son correspondant – programme (cf. les apartés d’en Quoi tu crois) … et tout le monde sait que Tom Valdemort (1926 -?) a des difficultés compte tenu de la destruction de son corps.

Cependant, la réincarnation amène à élargir le champ patronymique de deux copains-programmes.

Voldemort a-t-il manqué prolonger l’époux de la poétesse Monsieur Valmore ?

Les poèmes sont autant d’ode à l’amour et l’amour sauve de bien de choses. Dans ce type de conditions, pour Voldemort, revenir au passé serait peut-être une thérapie ?

Je me suis donc attelée à suivre les titres de l’album comme ceux de chapitres d’une histoire d’amour, la tournée préfigurant un roman.

Ainsi un premier rêve s’installe, le second sera donné par le spectacle représentée au cours de cette dernière.

Tout d’abord, billet de femme : Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859) a écrit un poème s’intitulant « billet de femme ».

La dame semble indiquer qu’un de ses chevaliers servants lui écrit qu’elle l’a reconnu et qu’elle lui demande de se rapprocher : « Mais ne dis plus : « A toujours ! » je t’en prie : dis : »A demain ! »

Cependant, quelques phrases m’ont laissée perplexe : « si c’est ainsi une seconde vie qui peut se rouvrir Pour s’écouler sous une autre asservie sans trop souffrir » …

Vient ensuite « Je ne sais plus, je ne veux plus ».. On pourrait en rester là, mais cherchons quand même. Toujours la même auteresse qui témoigne de « l’avoir vu » : Ceci lui a plu, pourtant elle voudrait percevoir encore « son absence »

« Je ne veux plus regarder ce que j’aime ; Dès qu’il sourit tous mes pleurs sont perdus … Je ne sais plus le fuir en son absence » …

Est-il le même que celui qu’elle avait imaginé ? A-t-il rassemblé les « morceaux épars » ? en tout cas, le poème se termine par « … Mais sans mourir supporter son absence, je ne sais plus ».

dont acte, « ils se sont rencontrés ». mes personnages prennent forme.

« Le secret perdu » : le clip est très imagé. Cela passe par la question de l’autodidactisme demandant de conjuguer une production et une programmation avant de retrouver la modélisation proposée à l’enfant, faite autant de dires que de non dits. Comme indiqué dans l’article des apartés d’En Quoi tu Crois sur la notion de cerveau masculin et féminin peut-être que le compagnon programme est vraiment le repère et que la meilleur façon de se le conserver est encore de se marier ?

Ceci étant la vraie durée du couple passe par quelque chose d’intermédiaire qui emprunte un peu au départ du projet et un peu à cette correspondance et finit par nous entourer. Peut-être l’impact est-il de nous submerger pour s’y imbriquer ? Dans ce tracé notre protection est-elle acquise ?

Marceline Desbordes-Valmore a aussi écrit un titre « le secret ».

Nous y connaissons le prénom de celui à qui elle écrit : Olivier. Mais il est bien présent et le secret semble se retrouver.

La poétesse a aussi écrit « s’il l’avait su » mais mes personnages ne la suivent plus.

« ma vie … toi qui me l’as ravie ».. restons flower’s et plutôt blue flower’s. ; pardon fleur bleue parce que blue …

Est-ce le titre qui va transformer l’histoire ? Après lui avoir écrit et l’avoir « pressé », peut-être se serait-il dévoilé plus tôt ?

Marque de l’inflexion de l’histoire, le titre suivant est « le serment » ; et en effet, Marceline Desbordes-Valmore n’a pas de titre comparable.

Cléopâtre a chanté Le Serment, Elle y parle de frères face au destin et d’amitié « je jure que nous marcherons ensemble si loin que le futur nous bâtira des temples ».

Nos amoureux deviennent de vrais correspondants – programme …

C-Sheyn semble insister dans son titre sur cette notion de « deux personnes vivants très vieux toi et moi défiant le temps, l’amour parfait » … La dernière strophe ? «  Oh mon bébé, c’est donné à tes côtés … »

Nous passerons les « p’tits serments » de Buridane qui n’ont pas leur place.

Cependant, il y a peut-être un truc qui cloche quelque chose qui ne doit pas se faire ou appartient à la fatalité Un rendez-vous lancé à la légère et qui est déjà le dernier rendez-vous.

Marceline Desbordes-Valmore a un titre le dernier rendez-vous. Les routes se croisent parfois. Il faut tenir. Lui, ne reviendra pas. Elle veut mourir avant lui pour porter leur amour dans l’éternité. « j’irai seule, en quittant tes yeux t’attendre à la porte des cieux… Crains-tu que je ne vienne pas ? …. Je viendrai car tu dois mourir sans être las de me chérir … »

Une chanson de Catherine Lara rejoint ce concept de dernier rendez – vous.

En tout cas, le titre d’Arno Elias explique bien que nos copains programmes auraient bien voulu « ce » « dernier rendez-vous » ; ou bien alors l’éviter avec d’autres : « sur le quai du hasard celui qui change tout quand c’est déjà trop tard  quand le ciel devient fou c’est le jour où tu pars » alors que « t’es la seule à m’inventer l’horizon infini T’es la seule à me donner un sens à l’ennui »

Bien sur, il y a un poème de Marceline Desbordes-Valmore sur Qu’en avez-vous fait.

M jean Sorbier a lui -même la version masculine « qu’avez-vous fait de mon amour ».

Vient la chanson « On me l’a dit » … bien des choses sur ce sujet. De « j’vous l’dis comme on m’l’a dit » de Maurice Chevalier aimant les cancans à « quelqu’un m’a dit que tu m’aimais encore », de Mme Carla Bruni-Sarkozy, bien des « mais que va-t-il arrivé .. ; »

Dans toutes les histoires d’amour, il y a un soir. Une chanson de Line Renaud s’appelle aussi « le soir ». Le couple est apaisé et peut devenir possessif : «

au diapason on trouve les paroles de KYO sur « Ce Soir » ;

 …Mais il y a aussi « Le soir seul sur le banc et les pigeons qui r’coulent » de Charles Trenet celui de Sinik avec la flicaille pas loin

On retrouve un poème de Marceline Desbordes-Valmore sans « l’oublier ». Le public va-t-il entrer dans le débordement comme l’enroulé des chansons qui ne parlent plus que de l’Amour au-delà des personnages ?

Les grandes questions semblent se nouer sur ce titre :

– « Je ne pourrai jamais l’oublier », Johnny Halliday

– « Je finirai par l’oublier », Nana Mouskouri

– « Comment l’oublier », Dalida

– « elle n’arrive pas à l’oublier », de Denyah

Sans l’oublier, « je vous écris » …

C’est l’occasion pour la chanteur Calogéro de décrire son nid d’écriture.

Pour M Gérard Lenorman la féminité vaut bien des écrits en toute situations. Le copain programme pourrait bien avoir les mêmes idées :

« Je suis l’ami le plus fidèle
« Je suis votre vrai partenaire
« Je meurs si l’on vous met en terre
« Je pleure lorsqu’on vous condamne
« Je crie lorsqu’on vous acclame
« Oh tout dépend de moi, de moi »

De toutes les chansons contenant adieu, choisissons sur la route de l’Eldorado Ne dis jamais Adieu pour le dernier titre « jamais adieu », le fameux air d’un « ce n’est qu’un au revoir … » De toutes les chansons contenant adieu, choisissons sur la route de l’Eldorado « Ne dis jamais Adieu », le fameux air d’un « ce n’est qu’un au revoir … » ;

Notre poétesse a laisse notre fil de pensées, une fois de plus sur « je vous écris ». On la retrouve sur point d’adieu : elle y parle de jeunesse abandonnée.

Bientôt les fêtes de Noël, et les séries de Walt Disney. Le monde de Harry Potter va nous enchanter. Val-(de)-mort , pardon Voldemort tinte déjà aux oreilles.

Joyeuses fêtes.

En Quoi Tu Crois et Argigezi